Comment agissent les antidépresseurs et les anxiolytiques ?

Les médicaments les plus utilisés dans le traitement des troubles psychologiques sont les anxiolytiques et les antidépresseurs. Ces deux types de médicaments sont classés en tant de psychotropes et agissent directement sur les activités neuronales. Ils assurent la transmission des informations dans les différentes régions cérébrales, notamment celles qui ont été touchées par la maladie. Voici alors comment ces médicaments agissent.

Les anxiolytiques

La prise d’anxiolytiques se fait principalement pour les personnes souffrant d’anxiété incontrôlable. Ils sont prescrits par des médecins et psychiatres et le traitement se fait sous une surveillance scrupuleuse. Il est à savoir que les anxiolytiques ne se prennent que sur une durée brève car ils peuvent engendrer une dépendance. Leur action est très efficace et rapide, et la cure dure 12 semaines maximum.
Si la prise d’anxiolytiques se fait de manière prolongée, il est fortement probable que des effets indésirables apparaissent. On peut constater chez le malade des troubles de la mémoire mais aussi des difficultés à se concentrer au quotidien. Si cela arrive, il est alors urgent d’en informer les médecins. En plus de la prise d’anxiolytiques, le patient devra suivre une thérapie pour résoudre son trouble anxieux.

Les antidépresseurs

L’action des antidépresseurs se fait directement sur le trouble de l’humeur en lui-même. C’est dans le cas d’une dépression qui a été diagnostiquée qu’une personne suivra un traitement à base d’antidépresseurs. La durée du traitement peut aller jusqu’à 6 mois environ, dans le cas où le trouble est persistant. Mais on peut observer les premiers effets du médicament au bout de 6 semaines avec une prise régulière.
Les antidépresseurs agissent en régulant les connexions neuronales responsables des humeurs. Ainsi l’affect de la personne est stabilisée et retourne à la normale. Cependant, on peut citer des effets secondaires, allant de la somnolence aux troubles sexuels. Ces derniers varient selon l’organisme de la personne.