Les bons à savoir sur les vaccins pédiatriques

Une mesure phare entre en vigueur en 2018 et elle est loin de faire l’objet de l’unanimité. Les enfants doivent faire 11 vaccins avant leurs 2 ans, en plus des 3 autres vaccins obligatoires (poliomyélite, tétanos et diphtérie). Il s’agit notamment de Haemophilus influenzae de type B, coqueluche, hépatite B, pneumocoque, méningocoque C et ROR. Quels sont les effets secondaires des vaccins ? Sont-ils dangereux pour les bébés ?

Les effets secondaires des vaccins pour les bébés

Les vaccins ont-ils des effets indésirables chez les jeunes enfants et les nourrissons ? Oui. Ils peuvent provoquer une réaction locale après l’injection. Cela se manifeste par une douleur, un gonflement ou une rougeur et seulement dans moins de 10 cas sur 100. Chez certains bébés, ils ont de la fièvre ou encore des douleurs musculaires et articulaires, dans 1 à 10 cas sur 100. Sinon, des réactions allergiques surviennent très rarement, moins d’1 cas sur 450 000. Celles-ci peuvent être graves et malheureusement, sans traitement adapté. De nombreux parents pensent que l’aluminium contenu dans les vaccins représente un danger pour les bébés. C’est complètement faux ! Les sels d’aluminium dans la solution ne sont juste que des adjuvants pour améliorer l’action des vaccins. Ils sont présents dans tous les vaccins sauf le ROR. Les bébés sont donc déjà au contact de plusieurs antigènes dès leur naissance. Leur système immunitaire peut facilement supporter les 10 injections.

Les vaccins sont-ils dangereux pour les bébés ?

Ceci est tout à fait faux. Le nombre de cas de mort subite du nourrisson augmente. Mais, il n’y a aucune étude scientifique qui rapporte la corrélation entre ce syndrome et la vaccination. Sinon, certaines personnes avancent qu’il y a un lien entre autisme et les vaccins. Des études montrent le contraire. Il n’existe pas de lien direct entre la vaccination contre la rougeole ou le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) et l’autisme ou d’autres maladies inflammatoires intestinales. En outre, le vaccin contre l’hépatite B n’est pas du tout responsable de l’augmentation des cas de sclérose en plaques. Des études effectuées entre 1996 et 2004 ont démenti la possibilité de lien entre les deux, ainsi que les effets indésirables tels que les atteintes neurologiques et les maladies auto-immunes. Sachez qu’en France, les parents qui ne respectent pas la règle de 11 vaccins avant les 2 ans ne sont pas sanctionnés. En revanche, leurs enfants ne pourront pas entrer à l’école ni en crèche s’ils n’ont pas reçu ces injections.