Le botulisme est une maladie paralytique provoquée par la toxine apportée par le Clostridium botulinum. C’est une maladie rare avec un taux de mortalité très élevé, surtout si elle n’est pas prise en charge rapidement. Le botulisme se présente de 7 manières différentes. Cependant, les types A, B, E et F sont ceux qui affectent l’homme.
Les causes de la maladie
Le nom de la maladie vient du latin, signifiant, saucisse. Sa première apparition était en 1735 lors de la consommation de saucisse et de charcuterie contaminée. C’est une pathologie qui peut venir de plusieurs facteurs. Elle peut être d’origine alimentaire, d’origine infantile, par la colonisation de l’intestin ou contractée suite à une blessure. C’est une maladie mortelle. Elle fait partie des urgences médicales.
La toxine botulique est surtout détectée dans les légumes conservés et qui deviennent acides comme les haricots verts et les betteraves ou le maïs. Les aliments conservés fermentés comme le thon en boite et la viande fermentée referment également la toxine botulique.
Les symptômes du botulisme
Les symptômes de cette maladie sont provoqués par la toxine, mais pas par la bactérie elle-même. Ils apparaissent le plus souvent de 12 à 36 heures après l’exposition à la toxine. Il peut durer entre 4 heures et 8 jours.
L’insuffisance respiratoire, les vertiges, les faiblesses musculaires et l’affaissement de la paupière sont les premiers symptômes du botulisme d’origine alimentaire, par colonisation de l’intestin et par la blessure. Le malade peut avoir du mal à déglutir et avoir des pupilles dilatées ou des troubles de la vue. Le botulisme infantile se manifeste en revanche par la perte d’appétit, la constipation, un manque de tonicité du sphincter anal, une perte de contrôle de la tête ou un retardement au niveau des pupilles.
Diagnostic et traitement
À première vue, les symptômes de botulisme sont comme n’importe quelle maladie bénigne. Cependant, un retard de diagnostic peut être fatal au malade. Son diagnostic est basé sur des examens. Il consiste à faire des tests de culture et de toxicité. Le médecin traitant peut également faire de l’électromyographie ou de la scintigraphie cérébrale.
En ce qui concerne le traitement, s’il est d’origine alimentaire ou vient d’une blessure, le malade a besoin d’une antitoxine. Ce dernier stoppe la propagation de la toxine dans l’organisme du malade tout en réduisant les éventuelles complications. La prise d’antibiotique n’a aucun effet chez les adultes. En revanche, elle est nécessaire pour le botulisme infantile.